Pour le bien de tous, l’avènement des compétences douces semble inéluctable. Mais qu’entend-on par « soft skills » ? S’enseignent-elles ? Existe-t-il un référentiel commun ? Si personne ne détient la vérité à son sujet, la progression du savoir-être dans le monde du travail rompt avec un passé beaucoup trop « hard ».

Elles sont partout. Dans les déclarations d’intention des grands patrons. Dans les plaquettes programmatiques des écoles de commerce. Dans les « reco » des cabinets de conseil. Au rayon management des librairies. Dans les intitulés des colloques sur le travail de demain. Dans les articles des journalistes. Et bien sûr chez les théoriciens du management. Au-delà l’effet de mode, indéniable, sans les compétences « douces » le monde serait sans doute un peu plus « dur ». Il ressemblerait au monde d’hier, quand l’héritage du taylorisme et le culte de la performance avaient réduit le travail à un ensemble d’indicateurs rigides, et le salarié à une variable comme une autre.

Une impossible définition ?

Les soft skills, tout le monde en parle, mais en établir la définition reste une gageure. Sans doute parce qu’elles échappent à toute forme de théorie. « C’est vrai, concède Antoine Amiel, patron fondateur de Learn Assembly, et membre des Acteurs de la Compétence. On en parle trop souvent de façon abstraite, alors qu’elles concernent surtout des cas particuliers, des individus. Les situations et les contextes sont très différents. »

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