Le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé ce jour un « contrat engagement jeune ». A partir du 1er mars 2022, tous les jeunes de moins de 26 ans « qui, sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, s’inscriront, pourront bénéficier de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi. » En contrepartie de cette inscription, le jeune se verra doter d’une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois.

La fédération Les Acteurs de la Compétence, dont une grande partie des 1300 adhérents accompagnent au quotidien les jeunes vers l’emploi, partagent le diagnostic porté par le Président de la République : le nombre de jeunes sans emploi, ni formation est plus élevé en France que la moyenne européenne. En 2019, selon l’INSEE, 12,9% des jeunes n’étaient ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEETS). Et cette proportion a augmenté pendant la crise.

Répondre à ce défi est vital aussi bien pour l’avenir individuel de chacun de ces jeunes, pour la cohésion sociale et pour la réponse aux besoins en compétences des entreprises. 

Notre fédération appelle à ce que la mise en œuvre du « contrat engagement jeune » soit entièrement tournée vers une insertion professionnelle rapide des jeunes en garantissant notamment :

  • Une mobilisation dans les territoires de tous les acteurs, publics et privés. Les acteurs de la compétence présents partout en France sont en capacité de contribuer à la découverte des métiers, à la formation des jeunes et de leur proposer des solutions complètes d’accompagnement et d’insertion professionnelle ;
  • Une articulation vertueuse avec l’apprentissage, voie d’insertion professionnelle à privilégier, notamment en développant les prépa-apprentissage ;
  • Une évaluation transparente et complète du dispositif dès son lancement en mars 2022, pour s’assurer que l’accompagnement mis en place soit véritablement professionnalisant et rapidement incitatif pour l’entrée en formation et le retour à l’emploi. Pour cela, il faut également repenser les outils d’orientation mis à disposition des jeunes, par exemple en s’appuyant sur le portail #1jeune1solution.